Argentina Amor Mio

Alors les amis là c'est à Colonia que ça se passe, une toute petite ville qui fait face à Buenos Aires par delà le Rio, à 1h en bateau ou 3h si vous n'êtes pas pressé, comme nous. Et quel bateau ! Nous sommes partie vers minuit.

     Alors là c'est nous fière comme Arpagan à l'embarquement        

Et voici le bateau ! Croyez que l'on s'en ait donné à coeur joie et qu'on a épuisé les duty free en mode bof.

 Il y avait trois niveaux, on est dans la classe plèbe, celui du milieu.

Alexia était déchainée, voyez plutôt.

Episode épique : pendant l'attente de l'embarquement je me suis assise sur une chaise plein d'un liquide jaune douteux. Ca ne se voit pas ici mais en réalité j'ai le séant plein de bière...

"Il en a jusqu'à là !!!"

Une fois arrivée nous avons pris un taxi qui nous a LITTERALEMENT volé pour une course de 8 patés à 20pesos. J'ai finis par m'en remettre et sommes enfin allées nous coucher vers 5h du mat.

Lendemain réveillées aux aurores (12h30) pour découvrir la ville. Mais d'abord ON MANGE. Gargotte très sympa aux couleurs chatoyantes, le poisson était bon mais les noquis ont sacrément laissé à désirer. C'était déjeuner spectacle avec un uruguayen à la guitare espagnol. Exquis (la guitare, pas l'uruguayen... Suis un peu !).

Qu'est-ce qui nous attend pas à la sortie du resto ? Deux belles tractions qui coulent des jours heureux le long de la rue, l'une réabilitée en terrasse de café et l'autre en jardin de fortune... On était obligée.

Déambulation dans la ville...

Le soir l'hostel nous a proposé un super asado... Maman regarde ! C'est ça un asado !

 Un gros barbeuc' quoi !

Et surtout n'oublions pas LA photo du séjour ! Nous sommes passé paresseusement devant une échoppe qui proposait de nous vêtir comme au temps jadis et nous faire la photo comme il faut. Je vous présente Odette et Thérèse juste avant de partir à la super teuf d'Aneth. Thérèse tu fais une de ces gueules là-dessus...

Voici quelques esquisses de mon voyage perso à Mendoza. C'est une jolie ville, la quatrième d'Argentine, située à l'Ouest du lieu-dit et où est produit 80% de la production viticole du pays.

Oui car n'oublions pas, pour le point culture, que y'a pas que la viande et le maté en Argentine. Le vin est est excellent et en particulier le vino tinto (le vin rouge).

Nous sommes partis le soir, en bus pour changer avec seulement 15h de voyage cette fois-ci (rigolez mais on sent vachement la différence pour juste 3h de moins).

Pas plus tôt arrivés qu'on est allé fissa passer l'après midi direction les bodegas, les caves à vin, de la région à bicyclette. Superbe balade dans la nature déjà au couleur de l'automne et sous un soleil chaud.

Le lendemain, attention les yeux, virée vers les premières montagnes des Andes et la rivière des Andes pour une session rafting (c'est un gros bateau pneumatique avecdes gros boudins gonflés aux extrémités maman...).

Superbe paysage sur le chemin.

Ouai ouai, ce que vous voyez derrière ce sont les prémises de la Cordière des Andes. Bon j'avoue comme ça on pourrait croire le Puy de la Vache de la diagonale du vide mais... c'est beaucoup mieux en vrai ! (On pourrait dire aussi qu'au mieux j'aurais pu me pousser pour qu'on voit mieux le paysage mais Maman déplore qu'on ne me voit pas assez alors...).

On a été mis en équipe de 6 puis on a finalement écopé de l'animateur le plus gratiné. Après avoir manoeuvré habillement pour nous faire prendre un rocher, on a tous chaviré et testé les 10 degrés de l'eau. Chuis pas douillette, mais là on était vraiment paralysé. Pour la peine il a du me porter en poids mort pour me faire remonter dans le bateau. Et Bim.

Bah écoutez l'aprèm, jme suis fais plaiz' et j'ai fais un tour dans la ville. En mode coconing avec un sudoku, un chocolat chaud et leur espèce de "spécialité" de pain de mie-jambon-fromage toastée.

Soirée on déguste encore avec Linéa, suédoise de son état. Toutes les rombières du quartier étaient de sorti et ça tombait bien, nous aussi.

Jour suivant, j'ai monté Clavel, superbe cheval sûrment hydraté à la boisson locale. Non parce qu'il m'a un peu semblé douteux niveau apréciation de la gravité...

Et là on touche dans le locale avec ce chico gaucho qui semblait être né sur un cheval vissé au séant et possédait la dignité d'un homme rassi (à qui on ne la fait pas soit-dis en passant).     Au cours de la promenade, on a fait la petite pause maté de rigueur avec le maté dulce ou amargo (c'est bon je vais pas vous le traduire non pus, ça se comprend...), avec la tortita aux gratons pendant que nos guides nous sencibilisaient aux risques environnementaux de la région.

Il est très courant de croisé ces types de temples rouges, sur le bord des routes en Argentine. Il s'agit d'une croyance populaire, celle de la "Diffunta Correa", une sainte qui protegerait les voyageurs :

"Au XIXème siècle, cette jeune femme était parti à pied de la province de la Rioja en direction de la province de San Juan, son bébé dans les bras. Elle fut retrouvée morte sur le bord de la route où elle avait succombé à la soif. Néanmoins , son bébé a été retrouvé vivant, ayant survécu en se nourrissant du sein de sa mère. Les hommes qui l'ont découverte, émus par cette situation, lui érigèrent une sépulture et sauvèrent  le nourrisson. A partir de ce moment là, la Difunta Correa s'est converti en la sainte protectrice des voyageurs: il est courant de lui laisser en guise d’offrandes toutes sortes de pièces d'automobiles usagées,ainsi que des bouteilles d’eau. On y dépose également des bonbons et autres friandises en la mémoire de son enfant."

Voici un petit aperçu de notre voyage à Mar del Plata, grosse ville balnéaire au Sud de Buenos Aires. Bon elle envoie pas du rêve mais on en garde quant même des souvenirs notables comme le trajet en train.

Là c'est pendant nos 3 heures d'attente de réparage de la panne en pleine voie. Oui on a pu sortir... Les train n'ont pas de portes, comme dans le temps jadis. Y'a un type qui a proposé à Alexia de la porter de l'autre côté de la barrière pour faire la photo souvenir mais elle a pas voulu... Trop dommage.

Artisanat local très attraillant. Tiens Romain ici c'est un chapelet grand de 1m les bras levés fais en coquillages. Une aubaine, mais malheureusement j'ai pas eu le temps de t'en acheter un. Sans rancune...

Ici comme partout en Argentine, y'a plein de chiens, partout, tout le temps, qui èrent dans les rues à la recherche de nourriture ou d'un maître. Ils se mettent partout mais apprécient surtout de se mettre en plein milieu du chemin. Meilleur exemple, deux chiens à mon université qui dorment la journée devant les portes d'entrées. Aux heures de pointes pourquoi bouger, les élèves les enjambent.

    Petit extrait de la faune locale

Photo souvenir de notre soirée "Esprit Malibu". On a décidé de faire les choses en grand ce soir là. Nous sommes aller nous dégoter une petite gargote typique de bord de mer afin de nous imerger dans la gastronomie argentine. Bon au lieu de ça on est tombé dans les pires attrapes-touristes dans le genre zone commerciale d'Aubière à côté de Clermont-Ferrand. Pépite.

"Les croissants sont un peu gras mais le café y est bon."

Ci-joint veuillez trouver mes appartements, que je partage avec un chilien, un brésilien et une suédoise.

La cuinsine...

Lieu de labeur

Vu sur la salle à manger

Le salon.

 Et ça C'ets ma rue...

Nous et nos coups de soleil radioactifs on est partis passer la frontière brésilienne pour bénéficier de la meilleur vue d'ensemble du site dont vous pouvez bénéficier en longeant les sentiers descendants.

Le tout nous amène vers une passerelle qui tranverse le courant et qui fait fasse aux chutes, ce que j'ai finalement préféré sur ces 4 jours ! On prend l'eau de plein fouet, cr'est formidable ! C'est d'ailleurs sur cette paserelle qu'a été jouée une scène de OSS 117 Rio ne répond plus pour les cinéphiles... (on croirait qu'il ne fait pas beau... bien au contraire ! Il s'agit juste des gouttelles d'eau propulsée par les chutes qui forment comme un nuage très humide autour de nous).

Le côtés funcky de la journée a été de devoir procéder dans ce climat tropical parfois suffocant couvert de partout pour protéger nos coups de soleil.

Charles et Alexia Vs the Wild...

Enfin si on a quant même pris des coups de soleil de tarés...

Gros programme ! D'abord on a commencé par aller voir les chutes d'en haut. Pour cela on transerve le fleuve sur plusieurs centaines de mètres via une passerelle en plein soleil, assez épuisant comme périple (toujours que pour moi) pour enfin arriver à un point de vue où l'on peut voir Guarganta Del Diablo, texto la gorge du diable. C'est assez impressionnant la manière dont ce phénomène ce présente : C'est comme si la terre s'était ouverte sous un large arc de cercle et l'eau s'engouffre sur de 70 mètre de hauteur. On ne voit qu'une vingtaines de mètres de profondeur car de grands nuages d'eau s'élève vers le ciel à l'endroit des chutes.

Les indiens racontent que le dieu serpent s'est éprie d'une fille du village et l'a réclamé aux anciens. Elle était déjà promise mais les anciens, ne voulant pas couroucer le dieu serpent ont cédés à ses caprices. Le soir de l'offrande,  la jeune fille à profité que les villageois soient un peu borachos (saoulent) pour s'enfuir avec son aimé sur un canoë. Le dieu serpent, alerté par le bruit des pagaies sur l'eau s'est mis en colère et a frappé le fleuve le brisant. Il transforma la jeune fille en rocher et l'homme en arbre afin qu'il ne puisse jamais se retrouver. Le dieu serpent rie encore de leur mauvais sort mais le fracas des chutes couvre son rire maléfique...

Après ça on est descendu jusqu'aux rives pour faire LE truc de touriste de base mais qui est vraiment à faire : du zodiaque qui passe sous les chutes ! Amaising (là c'est nous après avoir pris une sacrée raclée sous les chutes) ! Le trajet a été très sympa comme l'arrivé, on a enfin pu croiser une orde de Coaties, des animaux devenus pas du tout farouches, curieux et chapardeur.

Plus on descendait plus la forêt tropicale nous apparaissait clairement !

Cette journée a vraiment été exceptionnelle et le retour dans notre nouvelle auberge de jeunesse aussi ! La faune des lieux nous est encore apparu sous ses meilleurs côtés et par l'intermédiaire de cafards gros comme le pouce (pas la phalange Maman... le pouce en entier...). J'étais en train de faire la salade de pâte quand le premier est venu zoner. Après ça, ça a été la débandade lorsqu'Elodie, une des française que l'on a retrouvé totalement par hasard, a surpris l'un d'eux montant sur sa cuisse. Alexia en a chopé un dans la douche, moi un autre dans le couloir, dans la salle TV... IL s'est avéré que The Place To Be pour les cafards était dans le charbon du barbeuc et que cette fois ci ils tablaient dans la taille du double pouce et qu'ils volaient...

Pour ma part j'ai réussi à m'endormir en enfonçant préalablement comme jamais mes boules quiess pour pas que les cucarachas (les cafards) rentrent dans mes oreilles pendant le sommeil... Il parait qu'on peut  même en mangé ce-pendant  Oo !!!

Je reprends du service après quelque jours d'absence ! Voici conté ci-après notre première journée à Iguazu. Après 18h de car nous sommes bien arrivé à Iguazu côté Argentin. Là ! On s'est enfin senti dépaysé, par la terre rouge très caractéristique de l'endroit qui marque tous vos vêtements, votre peau et même les billets de banques qui deviennent rouge-or (inquiétant... on peut savoir ce que vous avez fait ces derniers jours rien qu'avec votre moyens de paiment). Mais aussi par les maisons, plus humble, la forêt plus dense, les chiens qu'on croirait morts, couché aux milieux des rues et des trotoires et des poubelles en hauteurs pour qu'ils évitent d'y fouiller.

On est arrivé dans une auberge sympatoche mais sans plus

(mais finalement très classe comparée à celle qu'on a eu après...), on a posé les affaires et on est parti fissa direction le parc naturel d'Iguazu (en taxi c'est plus smart... Bolos de touristes...).

Première étape (et puis d'ailleurs la seule) nous avons fait 3,5 dans une sorte de jungle, un peu étouffante je dois dire, pour rejoindre une cascade d'une quarantaine de mètre dans laquelle on peut se baigner (ceux qui auront vu Robin des Bois Prince des Voleurs avec Kévin Costner qui prend sa douche sous la cascade verrons de quoi je parle).

On a été un chouilla déçu par le trajet parce qu'on a pas vu de singes ni de toucans mais on est passé sous des voutes de toiles d'araignées avec les dites araignées grosses comme la paume de la main, de très jolis papillons aussi et des fourmis un peu plus grosses que des scarabés.

Pour le reste de l'aprés midi les photos parlent d'elles-mêmes.

Le soir, il a été décidé d'un accord commun de se rendre au resto après les 18h de car, les 7kms et les 2h d'escalade-baignade (oui parce que pour prendre les photos il fallait monter sur des rochers escarpés et extremement glissant).

      Alors ça les amis c'était le plat de Charles "le Steak accompagné de ses 7 viandes". C'est un type de Parillada qui se mange seul... Le tout à 10 euros avec une bouteille de vin et sa salade.

                                                                           Moi j'étais crevée...

Découverte de la journée, le cimetière version Père Lachaise et 50 fois mieux, je n'en doute pas, même si je ne l'ai jamais visité.

Des ruelles parfois minuscules encadrées par des dizaines et des centaines de mausolés très hauts ( oui car c'est vraiment le mot qui convient) réellement fastueux dont on peut appercevoir les cerceils exposés aux vus de tous. S'y promener est tout à fait fascinant et envoutant. Evita y est d'ailleurs enterrée.

L'endroit pulule de chats, abandonnés là par leur anciens propriétaires, qui donnent à ce lieux une atmosphère paisible voir sacrée.

Pause dans un petit bar sans prétention aucune pour un licuido à l'abricot, sorte de boisson à base d'eau et de fruit mixé très très fraiche (après le liquido de banane et celui d'ananas de la veille dans San Telmo).

Petit tour ensuite vers la fleur de Recoleta

(ce que "pote" Alexia là c'est la fleur de Recoleta )

qui se ferme le soir à 8h30, à côtéé de la facultée de Droit et de science social où l'on peut voir à partir de 18h un bon nombre d'argentins en mode sportifs, venant monter et descendre indéfiniment les marches de l'édifice et faire leur jogging. Puis retour à la maison pour profiter de tout le monde.

San Telmo est situé dans le sud ouest de Buenos Aires et est un quartier assez agréable à vivre. Nous somme parti donc de bon matin avec nos nouveaux amis français aux aurores, c'est à dire 11h.

Premier essaie du métro concluant à 1,10 pesos (soit un peu moins de O,25€) le trajet pour arriver à la plaza de Mayo où la Casa Rosa offre de superbe couleurs Rose profond la nuit venue.

Nous avons déjeuné vers 16h dans un reto assez humble il faut le dire, avec une terrasse surmonté d'une espèce de paillote. Après un difficile choix parmis toutes les viandes, ce sont finalement des entranas et du boudins qui ont été extrait d'un frigo antédiluvien à l'hygiène douteuse pour être cuits sur le grill, surment nettoyé toutes les années bisextiles... Mais alors c'est un morceau énorme et des frites maisons qui nous ont été servis, le tout pour 40 pesos, soit 6 euros, et dont le goût défie toute viande européenne c'est sûr ! A côté paye ton Mac Do. Nous avons ensuite finis dans le parc qui longe La Boca, avec ses joueurs d'échec multigénérationnels, ses perroquets, ses estrades multicolores mais aussi ses arbres gigantesques qui abritent pour la journée,dans leurs énormes branches les affaires des sans abrits. Après des minutes de débats nous avons finalement décider de ne pas aller nous faire détrousser et nous retrouver "comme Dieu nous a créé" dans les quartiers vraiment peu sûr de La Boca, à voir pour un autre jour et plus tôt dans la journée. Petit détour dans le Mercado couvert de San Telmo, quartier réputé pour ses énormes braderies et vide greniers.

 ça c'est une fresque un peu chelou qui traite de l'oppression, de la corruption et la lutte des classes... Toujours dans ce style espagnol parfoit un peu agressif.

Pour finir, vers 9h du soir nous sommes allé jeter un oeil pour voir ce qui se passait du côté de Puerto Madero, le quartier où est situé mon université, sur les quais de mer, dans le quartier des affaires (finalement il s'y passait pas grand chose...). Retour à la maison puis, épuisés, nous sombrâmes dans le sommeil du juste.